vendredi 4 juin 2010
Les finalistes 2010
Sylvie Nicolas
Enfant, Sylvie Nicolas rêvait d’être parachutiste, nageait dans le fleuve (ce qu’elle fait chaque fois qu’elle le peut) et refusait de manger du pâté chinois (ce qui est toujours le cas). Un peu trop jeune pour tomber en amour avec les gars des Beatles et trop vieille pour se lier d’amitié avec Passe-Partout, elle a tout de même traversé de gré et de force les courants de ces époques. Elle a plus que l’âge de raison mais encore celui de la déraison. Ses enfants lui ont appris à se tenir à table et à ne pas toujours manger avec ses doigts ou à jouer avec sa bouffe.
Elle est mortellement allergique au crabe (epipen oblige), au Tupperware et à tout ce qui loge à l’enseigne de l’économie de marché. Elle se refuse à considérer la culture comme une industrie et la littérature (incluant le slam) comme un « produit ». Les mots lui apportent le pain (traduction, révision, rédaction, animation et autres sillons) mais pas toujours le beurre. En principe, elle est en âge d’être perçue comme une doyenne parmi la flore et la faune slam, mais comme elle vient, cette année, d’y effectuer son premier saut, elle revendique le statut de débutante dans ce territoire qu’elle commence à peine à explorer. Ses premières observations sur le terrain lui permettent de découvrir que le mot compétition se conjugue au sympathique présent, au plus que parfait de la complicité partagée, à la verve et au verbe des autres à tous les temps.
[o]_[o]
Pour connaître les règlements d'un Slam de poésie, cliquez.
Pour savoir comment participer à un Slam de poésie, cliquez.
Pour connaître le mode de sélection et de fonctionnement des jurys, cliquez.
Enfant, Sylvie Nicolas rêvait d’être parachutiste, nageait dans le fleuve (ce qu’elle fait chaque fois qu’elle le peut) et refusait de manger du pâté chinois (ce qui est toujours le cas). Un peu trop jeune pour tomber en amour avec les gars des Beatles et trop vieille pour se lier d’amitié avec Passe-Partout, elle a tout de même traversé de gré et de force les courants de ces époques. Elle a plus que l’âge de raison mais encore celui de la déraison. Ses enfants lui ont appris à se tenir à table et à ne pas toujours manger avec ses doigts ou à jouer avec sa bouffe.
Elle est mortellement allergique au crabe (epipen oblige), au Tupperware et à tout ce qui loge à l’enseigne de l’économie de marché. Elle se refuse à considérer la culture comme une industrie et la littérature (incluant le slam) comme un « produit ». Les mots lui apportent le pain (traduction, révision, rédaction, animation et autres sillons) mais pas toujours le beurre. En principe, elle est en âge d’être perçue comme une doyenne parmi la flore et la faune slam, mais comme elle vient, cette année, d’y effectuer son premier saut, elle revendique le statut de débutante dans ce territoire qu’elle commence à peine à explorer. Ses premières observations sur le terrain lui permettent de découvrir que le mot compétition se conjugue au sympathique présent, au plus que parfait de la complicité partagée, à la verve et au verbe des autres à tous les temps.
[o]_[o]
Pour connaître les règlements d'un Slam de poésie, cliquez.
Pour savoir comment participer à un Slam de poésie, cliquez.
Pour connaître le mode de sélection et de fonctionnement des jurys, cliquez.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire