vendredi 29 janvier 2010

Retour sur le SLAMsession du 26 janvier





Texte et montage :
André Marceau

Photos :
Claude Antar

Les SLAMsessions se suivent et nous rassemblent. Les gens réunis au Café-resto Babylone, mardi dernier, formaient une joyeuse tribu, bien que plusieurs ne se connaissaient entre eux.

Le slam a l’avantage d’exposer les atomes crochus à l’air libre, voire de les faire croître et se multiplier, si bien que les liens s’établissent aisément, générant un incommensurable profit, celui du plaisir des mots, sous l’emprise du sens.


Rappelons que les SLAMsessions offrent un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités.





Les invités du mois :


Annie Beaulac
Roger Mariage
Mohammed (qui nous venait de Montréal).



Chaque mois je peux compter sur l’appui d’un co-animateur invité différent. Ce mois-ci, Régis Labonté s’est prêté à la collaboration avec toute sa bonhommie.



Une dizaine de personnes ont contribué à la variété et à la qualité du SLAMsession en participant au micro ouvert.



Prochain SLAMsession
Mardi 23 février
20h30
au Café-resto Babylone
, 181, Saint-Vallier est, Québec.

Pour plus d’informations, surveillez ce blogue

Pour nous joindre : slamcap@live.ca

mardi 26 janvier 2010

Viens donc slamer…

Bulletin d’un slammestre
Par André Marceau

Si le slam suscite un engouement certain envers la poésie, il s’agit d’abord et avant tout d’une poésie orientée vers l’oralité, la rythmique et la sonorité des mots. Tous les sujets y sont permis, de l’intime à l’universel, mais ce qui importe c’est la relation qui s’établie entre le poète (le slameur) et le public en vies-à-vies.

Bon c’est vrai, un slam de poésie, c’est une partie en bonne et due forme, avec des règles, des juges qui donnent des points, des participants qui ont déjà une certaine expérience du public et, surtout, une gagnante ou un gagnant à la fin de la partie.
[Pour la liste des règlements du Slam de poésie, cliquez.]

Cependant, le slam opère une libération de la poésie, qui se voit ainsi extirpée de son asservissement au livre ainsi qu’à quelques canons esthétiques qui en découlent. Le slam n’est pas le seul cadre qui promulgue une poésie vivante (live), mais conjointement à cette volonté, l’injonction historique, imposée aux poètes, consistant à disposer l’innovation au centre de l’œuvre, se voit refoulée au second plan*.

Le « facteur humain », en situation d’expérience scénique et publique, demeure un élément primordial du slam de poésie. On peut donc s’amuser en grande uniquement sur cette base, ce qui permet la présentation de soirées parallèles aux joutes, sans juges, ni pointage, ni gagnant, où chacun peut partager son travail créatif avec un public enthousiaste. Comme c’est le cas des sessions de slam ou, comme on les appelle ici « SLAMsessions ».

Le SLAMsession propose des soirées avec quelques invités et un grand micro ouvert. Ouvert, oui, à toutes et à tous. Les deux seules règles qui demeurent : le respect d’autrui et de s’en tenir à une prestation de moins de trois minutes. On s’y inscrit le soir même à compter de 20h.

Si tu veux slamer, mais ne l’a jamais fait, commence par venir au SLAMsession, tu pourras t’inscrire au micro ouvert, si tu le souhaites, ou simplement écouter, si tu préfères. Tu auras de toute façon passé une excellente soirée.

Les sessions de slam, à Québec, sont présentées par SLAM cap et ont lieu tous les derniers mardis du mois. Le prochain :
SLAMsession
mardi 26 janvier
à 20 h 30

au Café-resto Babylone, 181, rue de Saint-Vallier est, Québec.
(inscription pour le micro ouvert à compter de 20 h 00)

Pour¨+ d’infos sur le prochain SLAMsession, cliquez.

Viens donc slamer…

Viens donc slamer…

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N.B. : le tutoiement employé ici vise à représenter l’esprit de convivialité qui règne à tout slam de poésie.

* Je développe plus en détails certains aspects de l’analyse, notamment celui de l’innovation, dans la préface de l’Anthologie de la poésie slamée à Québec SLAM MA MUSE, éditions Cornac. (Pour plus de détails au sujet de SLAM MA MUSE, chercher dans la colonne de droite du blogue)

vendredi 22 janvier 2010

Prochain SLAMsession





Mardi 26 janvier à 20 h 30
Au café Babylone,

181, de Saint-Vallier est, Québec.


Avis aux poètes : Venez partager votre créativité…

Inscription le soir même à compter de 20 h 00. Le SLAMsession peut également servir de tribune à quiconque voudrait se qualifier pour participer à un Slam de poésie (match).

SLAM cap, présentateur officiel du Slam de poésie à Québec, vous propose les SLAMsessions. Un rendez-vous mensuel, délivré de la compétition, présenté en parallèle avec le Slam de poésie.

Le slam se veut plus ludique que jamais dans un SLAMsession.

Un SLAMsession offre avant tout un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités. L’ensemble se déroule dans un esprit convivial, de fête et de délectations verbales.

Invités :
Annie Beaulac, Roger Mariage, Mohammed.

Le slameur invité à co-animer avec André Marceau, ce mois-ci : Régis Labonté.

Entrée : contribution volontaire

À noter, le changement d’heure au SLAMsession : maintenant dès 20 h 30.

Présentés par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), avec la collaboration du café Babylone, les SLAMsessions à Québec se tiennent chaque dernier mardi du mois. Merci à Boréale pour sa commandite.

jeudi 21 janvier 2010

SLAM de poésie du 18 janvier





Une sorte de compte-rendu du slammestre, André Marceau

avec des photos de Claude Antar


Du slam et des femmes

Un nombre plus qu’encourageant de personnes s’est présenté à l’AgitéE afin d’assister au Slam de poésie, lundi dernier. Une audience nourrie et attentive, quel meilleur carburant peut-on espérer pour inspirer les slameurs ?

Alors, effectivement, les joueurs ont mis plein gaz dans l’espoir de gagner le suffrage de tous, en particulier des cinq juges. Résultat : du plaisir à l’état pur.

Seule ombre au tableau : il semble que les femmes nous manquent aux slams de poésie dans la capitale. Dans la salle, il y a des femmes en quantité, pas de problème, mais parmi les joueurs on retrouve, d’un match à l’autre, trop peu de femmes. Lundi dernier, sur huit slameur : une seule femme. Snif.

Si les femmes se font rares, on retrouve la même tendance parmi les recrues… resnif. Allez, mesdames… montrez-nous que vous en avez ! (Je parle du talent). Et ne nous en privez pas, svp.



Les slameurs du 18 janvier :

Claude Antar
Anthony Bourgoin
Louis Desruisseaux
Régis Labonté
Thomas Langlois
Pierre Lavallée
Roger Mariage
Hélène Matte

Comme le veut la tradition, le slam sacrifice fut exécuté par le gagnant du mois précédent, cette fois-ci : Matthias Gagnon.

Rappelons brièvement qu’une partie se déroule en deux manches. Tous les slameurs de la joute présentent un slam à la première. Seuls les slameurs qui obtiennent les cinq plus hauts scores poursuivent à la deuxième manche (indiqués en caractère gras dans la liste plus haut). Des règles régissent le jeu, comme la durée de chaque prestation limitée à trois minutes.
[Pour connaître les règlements plus en détail, cliquez.]


Les gagnants

La troisième position :
Régis Labonté

2ème position :
Thomas Langlois

1ère position :
Claude Antar














Slammestre de la partie, j’ai été très bien appuyé par la juge de ligne Annie Beaulac (au chronomètre, au comptage des points et au choix des juges). DJ Pistémique, pour sa part, ponctuait la rencontre en musique.

Le micro ouvert a de nouveau pu accueillir une dizaine de personnes, dont quelques nouvelles voix au Slam de la capitale. À noter que le micro ouvert vous donne l’occasion de partager avec les spectateurs vos créations en slam. C’est aussi la tribune idéale pour vous faire connaître et vous qualifier pour participer à un prochain match, si tel est votre désir.


Pour savoir comment vous inscrire à un Slam de poésie, cliquez.

Le prochain slam de poésie à Québec se tiendra le 15 février 2010.

Suivez le blogue au cours des prochaines semaines pour la suite des informations.

lundi 18 janvier 2010

Le Slam en questions

Chronique d’un slammestre
André Marceau

Vous avez dit Slamshot ?

Il arrive que des slameurs ou des slammestres d’autres régions que celle où opère SLAMcap (Québec) m’interrogent concernant ces Slamshots que j’ai introduit dans les Slams de poésie à Québec, en 2008 et que nous pratiquons chaque fois, depuis.

Disons d’emblée que ça ne change rien au déroulement du slam de poésie en tant que tel. Le Slamshot se glisse juste avant la match, en guise de présentation des slameurs inscrits, tout en servant de mise au jeu.

Après avoir introduit la soirée avec les mots de bienvenus, les explications et les remerciements d’usage, le slammestre invite tous les joueurs inscrits pour la soirée à monter sur la scène. Ceux-ci se disposent en ligne, à l’arrière de la scène, prêts à se rendre rapidement au micro lorsqu’ils y seront individuellement convoqués pour leur slamshot.


Le slammestre les présente (en ordre alphabétique) un après l’autre, se contentant de dire leur nom. Le slameur ainsi appelé, s’approche du micro et slame un court texte dont la durée n’excèdera pas 45 secondes, puis s’en retourne dans la ligne des joueurs, au fond de la scène. La slammestre appelle la slameur suivant, ainsi de suite.

Les slameurs ne sont pas évalués par les juges pour leurs slamshots respectifs. Beaucoup plus bref qu’un slam (et généralement encore plus punché), le slamshot, permet néanmoins aux slameurs d’annoncer leurs couleurs et aux juges de se familiariser déjà à la voix, au souffle et au style propre à chacun.


Une fois que tous les slameurs ont été présentés et qu’ils ont effectué leur slamshot, chacun quitte la scène pour regagner son siège. Le slammestre débute alors la partie en annonçant le slameur sacrifié qui, ne participant au match, exécutera le premier slam qui sera soumis à l’évaluation des juges.

[Pour savoir comment se joue un Slam de poésie, cliquez.]

Pourquoi avoir instauré le slamshot ?

Ce qui m’a motivé à chercher une formule particulière pour amorcer les matchs, c’est un phénomène bien connu que je cherchais à éviter ou à amoindrir : la tendance qu’on retrouve dans le monde du spectacle, où plus la soirée avance plus les spectateurs sont réchauffés et apprécient mieux ce qui leur est présenté. Tendance qui motive par ailleurs beaucoup d’artistes consacrés à présenter un autre artiste en première partie de leur spectacle (ce dernier sert à « réchauffer la salle »).

Lors d’une joute, où des points sont attribués, cette tendance s’avère plutôt cruelle, puisqu’elle pénalise les premiers slameurs et profite aux derniers. C’est pourquoi on détermine au hasard l’ordre de passage lors d’un slam de poésie.

J’espère donc que le slamshot contribue à réchauffer la salle et par le fait même à réduire la disparité des scores accordés aux slameurs.

Est-ce que ça influe effectivement sur les pointages ? Pour répondre objectivement, il faudrait faire des statistiques comparatives à plusieurs endroits et sur une longue période… Ce qui n’est pas possible (présentement du moins). J’ai l’impression que c’est bénéfique, mais il ne s’agit que d’une impression, une croyance en somme. Je continue à intégrer le slamshot dans les joutes, parce que le je crois.

Quoi qu’il en soit, le slamshot permet d’officialiser la mise au jeu, de présenter les slameurs en jeu et, ce, d’une façon qui tend à exploiter le caractère spectaculaire de tout Slam de poésie.

[o][o]

Pour savoir comment se joue un Slam de poésie, cliquez.

Pour connaître les règlements d’un Slam de poésie, cliquez.

Pour savoir comment participer à un Slam de poésie, cliquez.

jeudi 14 janvier 2010

Prochain Slam de poésie de la Capitale





Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.


Lundi 18 janvier
Ouverture des portes : 20 h 00
Au café-bar L’AgitéE
(251, rue Dorchester, Québec).

Entrée : 5 $


Arriver tôt, c’est payant : tirage de cadeaux pour ceux et celles qui se présentent avant 20 h 30.

Des slameurs se démèneront pour gagner la faveur du public dans une compétition amicale. Chacun n’aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l’assistance. Le slameur ne peut utiliser que le pouvoir de sa prestation et de ses mots (sans accessoire, ni instrument de musique)… dans un slam de poésie, le grand gagnant, c’est le public !

Les slameurs :

Claude Antar
Anthony Bourgoin
Louis Desruisseaux
Régis Labonté
Thomas Langlois
Pierre Lavallée
Roger Mariage

Slammestre :
André Marceau.

Juge de ligne :
Annie Beaulac.

Ponctuation musicale :
DJ Pistémique.


Avis aux poètes :
un Micro ouvert précédera la partie
, venez participer à cette fête de l’oralité (arrivez tôt pour vous inscrire). Le micro ouvert est également la tribune idéale pour vous faire connaître et, éventuellement, participer à une joute (si tel est votre désir).

Pour savoir comment vous inscrire et participer, à titre de slameur, à une prochaine joute, cliquez.

Pour connaître les règlements d’un slam de poésie, cliquez.

Présenté par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), chaque Slam de poésie à Québec se tient le troisième lundi du mois, au café-bar l’AgitéE.

Merci à L’AgitéE ainsi qu’à nos commanditaires : Éditions Le Noroît, Réserve phonique, Le loup de gouttière.

lundi 11 janvier 2010

Retour sur le Vendredi de poésie du 8 janvier




Texte et montage :
André Marceau

Photos : Claude Antar







Après une éclipse en décembre, tradition du temps des fêtes, le premier rendez-vous de l’année 2010 des Vendredis de poésie marquait le retour à la norme, celle du fabuleux que recèle la poésie.

Réalisant nos meilleurs souhaits, la salle était comblée par de nombreux amis de la poésie, tous emballés… un vrai présent, quoi !


Poètes invités :

Nora Atalla
Marie-Pier Deschênes
Jean Dorval
Alain Larose

Le titre de la soirée, « Les présents du temps », voulait faire écho à la période des fêtes (et de la nouvelle année), bien sûr, mais il n’en demeure pas moins pertinent, eut égard aux motifs fondamentaux de la poésie.

L’immensité (du temps et de l’espace) constitue en soi une part importante de la splendeur de l’univers. Mais, blottie dans sa poche arrière, rayonne une autre forme de splendeur, celle de la complexité. Par exemple : bien que le temps de son existence soit compté et que sa trace demeure infime, l’être humain détient la capacité de ressentir le temps (et l’espace) et d’en être conscient. Ainsi le temps mis à vivre de minutes en heures et d’années en décennies, devient littéralement pour lui autant de présents appartenant au patrimoine des splendeurs de l’univers. N’est-ce pas à déballer les présents du temps que se consacrent les poètes ?

Finalement, suivant la tradition aux VdP, la soirée a été agréablement complétée par la scène libre qui, ce mois-ci encore, a permis à près d’une vingtaine de poètes de donner vie à leur poésie et de nous en faire profiter.
Ce fut donc un grand plaisir pour moi de l’animer.


Prochain rendez-vous des Vendredis de poésie :
Vendredi 12 février
2010, 20 h 30
au Tam Tam café, 421, boul. Langelier, Québec.

Entrée libre, sortie gratuite, poésie vivante.

Pour de plus amples informations, consultez ce blogue dans les prochaines semaines.
Vous pouvez écrire à : tapoesie@hotmail.com

lundi 4 janvier 2010

Premier Vendredi de poésie de l'année

Vendredi 8 janvier,
20 h 30,
au Tam Tam Café

(421, boul. Langelier – à l’angle du boul. Charest est, à Québec)

Entrée libre, sortie gratuite, poésie vivante.


Comme le veut la coutume aux Vendredis de poésie du TAP, la scène libre suivra une première partie avec des poètes invités.

L’immensité (du temps et de l’espace) constitue en soi une part importante de la splendeur de l’univers. Mais, blottie dans sa poche arrière, rayonne une autre forme de splendeur, celle de la complexité. Par exemple : bien que le temps de son existence soit compté et que sa trace demeure infime, l’être humain détient la capacité de ressentir le temps (et l’espace) et d’en être conscient. Ainsi le temps mis à vivre de minutes en heures et d’années en décennies, devient littéralement pour lui autant de présents appartenant au patrimoine des splendeurs de l’univers.
N'est-ce pas à déballer les présents du temps que se consacrent les poètes ?

Invités :
Nora Atalla
Marie-Pier Deschênes
Jean Dorval
Alain Larose

Avis aux poètes : scène libre !
Venez donner vie à la scène dans vos mots et par votre présence (en lecture, en interprétation ou en performance) ! Inscription à compter de 20 h 00.

Animateur :
André Marceau.

Présentés par le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), en partenariat avec le Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC) et le Tam Tam Café, ainsi qu’avec l’aide de l’Entente de développement culturel (Ville de Québec et Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec), les Vendredis de poésie ont lieu chaque second vendredi du mois depuis 1998.


Les invités du mois, et leurs dernières publications…
Nora Atalla : Les raidillons de la mémoire, poésie, éditions du Sablier, 2009 ;
Marie-Pier Deschênes : Comme si tout se jouait ici, poésie,
éditions Cornac, 2009 ;
Jean Dorval : Entre deux instants, tanka, Éditions du tanka francophone, 2009 ;
Alain Larose : Harikots, poésie, Moult éditions, 2009.