mercredi 16 septembre 2009

Les champions 2009

Bulletin du slammestre
André Marceau

Nous vous avons annoncé déjà ceux et celles qui ont remporté les meilleures positions lors de la finale de la capitale en Slam de poésie le 17 août dernier.
[Pour lire le compte-rendu de la Finale 2009 de la Capitale, cliquez.]

Les mêmes auront le privilège de représenter les slameurs de Québec lors de la finale provinciale, le Grand Slam, qui se tiendra cette année encore à Montréal les 20 et 21 septembre.

Nous leur avons demandé de nous écrire brièvement leurs impressions en leur accordant, pour ce faire, la pleine liberté quant à l’esprit, l’approche et la forme, hormis la longueur du texte, limitée à environ 200 mots.

Nous vous proposons ces textes, comme une sorte de prétexte, pour vous présenter les champions 2009 de la Capitale en Slam de poésie.

Et nous poursuivons avec celle qui a obtenu la troisième position de l’année 2009 en Slam de poésie de la Capitale :

Émie Bernier-Hudon


Sincèrement, je n’ai pas envie de vous expliquer le pourquoi du comment j’en suis arrivée là, je ne le sais pas moi-même. Je rature dans des cahiers vides : un poids s’envole par le bout d’un crayon usé, une émotion se stigmatise, des mots sans contours deviennent des images. Et c’est sans prétention, aucune, que je viens les cracher, les dire sur la pointe des pieds et du bout des lèvres. Par le point de fuite d’un micro, au-delà de la chaleur d’une salle bondée, ils me semblent que ces mots prennent vie. Peu m’importe de savoir dans quelle position je termine : la première, la dernière ou quelque part entre les deux. Les mots vivent et s’ils peuvent toucher ne serait-ce qu’une seule personne, l’espace d’un instant : j’ai gagné. La vérité n’a jamais été une défaite. C’est donc, sans attentes que je fonce vers la suite, je suis jeune, mon écriture n’a pas atteint encore son plein potentiel et si je dois représenter la relève féminine de la ville de Québec, je me raserai bien les jambes et je tâcherais d’être galante, du moins, seulement quand il faut l’être!

[Pour lire son texte de présentation précédent, cliquez.]

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