samedi 31 octobre 2009
Retour sur le SLAMsession du 27 octobre
Texte et édition : André Marceau
Photos : Batiste Foisy
Le chaleureux espace du Café Babylone, situé dans l’arrondissement Saint-Roch à Québec, aurait pu accueillir encore bien du monde pour le second rendez-vous en SLAMsession, mais il y en avait quand même suffisamment pour que soit palpable l’écoute et le plaisir ambiant.
Il manquait un invité pour cause de virus, Claude Antar… un fidèle qui, de plus, a pris l’excellente habitude de prendre des photos afin de nourrir le blog. Il n’y aurait donc pas eu de photo à ce retour sur le SLAMession, mais… Heureusement, le hasard et la félicité étaient bien présents : Batiste Foisy, Poète et slameur à ses heures, était sur les lieux pour couvrir la soirée. Il nous a généreusement remis ses photos et permis de les publier ici.
Rappelons que les SLAMsessions offrent un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités.
Chaque mois, nous recevons des slameurs invités, sélectionnés parmi ceux qui participent aux Slams de poésie (les joutes).
Les invités du mois :
Denis Belley
Christine Comeau
Thomas Langlois
Un léger changement est à noter aux SLAMsessions, cette année : je serai secondé à l’animation par un co-animateur différent chaque mois. Ce mois-ci, Louis Desruisseaux fut le coanimateur.
Quelques personnes sont venues participer au micro ouvert, contribuant ainsi à la variété des prestations au SLAMsession.
Prochains rendez-vous en slam…
Vendredi 13 novembre 20h00
Slam de poésie hors série
au Musée National des
Beaux arts du Québec
Lundi 16 novembre 20h00
Slam de poésie (4ème année)
à l’AgitéE
Pour plus d’informations, surveillez ce blogue
Pour nous joindre : slamcap@live.ca
lundi 26 octobre 2009
Si tu désires slamer…*
Bulletin d’un slammestre
Par André Marceau
On me demande fréquemment comment fait-on pour pouvoir participer à un slam de poésie à Québec, et combien de textes il faut présenter, etc… la fréquence maintenue dans ces questions exige que j’en glisse un mot par blog interposé.
D’abord, un rappel important :
Le slam de poésie propose un cadre inusité pour présenter la poésie : la compétition. Un slam de poésie est une partie avec ses règlements. Le but consiste à aller chercher le public, faire l’effort pour gagner sa faveur… dans une soirée de slam, le véritable maître c’est le public présent.
Le slam de poésie n’est pas une forme précise, ni un genre particulier de la poésie… C’est-à-dire que toutes les formes, les genres et les approches sont les bienvenus…
Comment participer :
Si tu pratiques l’écriture poétique, la chanson (rap ou autre) ou encore la performance des mots, tu es peut-être prêt à participer à titre de slameur. Tu es invité à t’inscrire (d’avance) à nos prochains Slams.
Cependant, si tu as peu d’expérience scénique ou si tu n’es pas connu, je te convie à participer d’abord à l’un ou l’autre de nos micros ouverts. C’est pour toi une occasion de prendre de l’expérience devant public ou de faire valoir ton travail, afin de participer à titre de slameur à un prochain slam de poésie. Si tel est ton intention, n’oublie pas de me mentionner ton intérêt à participer à un slam, lorsque tu te présenteras à l’une de nos scènes.
Combien de textes il te faut ?
Pour le match, il faut pouvoir assurer deux textes de moins de trois minutes (chacun). Une partie se déroule en deux manches. Il y a des slameurs éliminés pour la deuxième, mais tu pourrais t’y être qualifié.
De plus, à Québec, on a le slam shot (mise au jeu) où tu dois dire un texte de moins d’une minute. Ça peut durer une minute tout rond ou ne durer que 10 secondes. C’est à ta guise.
Pour en connaître davantage à propos du slamshot, cliquez.
En résumé, il faut pouvoir assurer trois textes :
deux d'une durée de trois minutes maximum (chacun) + un texte (le slam shot) de moins d'une minute.
Pour savoir comment se joue un Slam de poésie, cliquez.
Pour connaître les règlements, cliquez.
* N.B. : le tutoiement employé ici vise à représenter l’esprit de convivialité qui règne à tout slam de poésie.
Par André Marceau
On me demande fréquemment comment fait-on pour pouvoir participer à un slam de poésie à Québec, et combien de textes il faut présenter, etc… la fréquence maintenue dans ces questions exige que j’en glisse un mot par blog interposé.
D’abord, un rappel important :
Le slam de poésie propose un cadre inusité pour présenter la poésie : la compétition. Un slam de poésie est une partie avec ses règlements. Le but consiste à aller chercher le public, faire l’effort pour gagner sa faveur… dans une soirée de slam, le véritable maître c’est le public présent.
Le slam de poésie n’est pas une forme précise, ni un genre particulier de la poésie… C’est-à-dire que toutes les formes, les genres et les approches sont les bienvenus…
Comment participer :
Si tu pratiques l’écriture poétique, la chanson (rap ou autre) ou encore la performance des mots, tu es peut-être prêt à participer à titre de slameur. Tu es invité à t’inscrire (d’avance) à nos prochains Slams.
Cependant, si tu as peu d’expérience scénique ou si tu n’es pas connu, je te convie à participer d’abord à l’un ou l’autre de nos micros ouverts. C’est pour toi une occasion de prendre de l’expérience devant public ou de faire valoir ton travail, afin de participer à titre de slameur à un prochain slam de poésie. Si tel est ton intention, n’oublie pas de me mentionner ton intérêt à participer à un slam, lorsque tu te présenteras à l’une de nos scènes.
Combien de textes il te faut ?
Pour le match, il faut pouvoir assurer deux textes de moins de trois minutes (chacun). Une partie se déroule en deux manches. Il y a des slameurs éliminés pour la deuxième, mais tu pourrais t’y être qualifié.
De plus, à Québec, on a le slam shot (mise au jeu) où tu dois dire un texte de moins d’une minute. Ça peut durer une minute tout rond ou ne durer que 10 secondes. C’est à ta guise.
Pour en connaître davantage à propos du slamshot, cliquez.
En résumé, il faut pouvoir assurer trois textes :
deux d'une durée de trois minutes maximum (chacun) + un texte (le slam shot) de moins d'une minute.
Pour savoir comment se joue un Slam de poésie, cliquez.
Pour connaître les règlements, cliquez.
* N.B. : le tutoiement employé ici vise à représenter l’esprit de convivialité qui règne à tout slam de poésie.
vendredi 23 octobre 2009
Prochain SLAMsession
Mardi 27 octobre à 21 h 00
Au café Babylone,
181, de Saint-Vallier est, Québec.
Avis aux poètes : Venez partager votre créativité… Inscription le soir même à compter de 20 h 30. Le SLAMsession peut également servir de tribune à quiconque voudrait se qualifier pour participer à un SLAM de poésie (match).
SLAM cap, présentateur officiel du SLAM de poésie à Québec, poursuit avec les SLAMsessions, un rendez-vous mensuel, délivré de la compétition, présenté en parallèle avec le Slam de poésie. Le slam se veut plus ludique que jamais dans un SLAMsession.
Un SLAMsession offre avant tout un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités. L’ensemble se déroule dans un esprit convivial, de fête et de délectations verbales.
Invités :
Claude Antar
Denis Belley
Christine Comeau
Thomas Langlois
Le slameur invité à
co-animer avec
André Marceau,
ce mois-ci :
Louis Desruisseaux.
Entrée : Chapeau.
Un triple déménagement est à noter au SLAMsession : 1- de lieu, il se tient désormais au café Babylone ; 2- de jour, il a désormais lieu tous les derniers mardis du mois ; et finalement 3- d’heure, maintenant à 21 h 00.
Présentés par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), avec la collaboration du café Babylone, les SLAMsessions à Québec se tiennent chaque dernier mardi du mois. Merci à Boréale pour sa commandite.
jeudi 22 octobre 2009
SLAM de poésie du 19 octobre
Première joute de la saison 2010 dans la capitale
Un compte-rendu du slammestre, André Marceau
avec des photos de Claude Antar
Un retour attendu de l’inattendu
Massés au Café-bar l’AgitéE afin d’assister à la première joute de la nouvelle saison en slam à Québec, les spectateurs étaient nombreux, même si en début d’année les enjeux demeurent encore abstraits et les éliminatoires si lointains. On constate, en tout cas, que chaque slameur entraîne avec lui son lot de partisans, ce qui ne manque pas d’animer la salle.
Dans tout match de slam, on s’attend à entendre du slam, évidemment ; on s’attend également à avoir du plaisir ; mais, aussi et surtout, on s’attend à être étonné… on s’attend à l’inattendu.
Le Slam de poésie de lundi dernier a prodigué son lot de plaisir et de surprises, tel qu’on pouvait l’espérer. Une année encore plus enlevée s’annonce ainsi dans les faits. On peut souhaiter que les amateurs viendront nombreux à chacune des prochaines parties, pour faire honneur à la fois aux slameurs qui se jettent dans le jeu et à l’intensité chaque fois présente.
Les slameurs le 19 octobre :
Claude Antar
Denis Belley
Émie Bernier-Hudon
Thomas Langlois
Pascal Larouche
Mateüs
Sylvie Nicolas
Le slam sacrifice fut exécuté par Régis Labonté, l’un des finalistes de Québec qui se rendit à Montréal pour représenter la Capitale aux finales provinciales en septembre dernier.
Rappelons brièvement qu’une partie se déroule en deux manches. Tous les slameurs de la joute présentent un slam à la première. Seuls les slameurs qui obtiennent les cinq plus hauts scores poursuivent à la deuxième manche (indiqués en caractère gras dans la liste plus haut). Les points sont accordés par un jury formé de 5 personnes choisies aléatoirement parmi les spectateurs. Des règles régissent le jeu, comme la durée de chaque prestation limitée à trois minutes.
[Pour connaître les règlements plus en détail, cliquez ici.]
Les gagnants
3ème position : Pascal Larouche
2ème position : Sylvie Nicolas
1ère position :
Émie Bernier-Hudon.
J’agissais à titre de slammestre, tandis que Louis Desruisseaux s’affairait au chronomètre, au comptage des points et au choix des juges. Une ponctuation musicale, assurée avec allégresse par DJ Pistémique, agrémentait la soirée.
Près de dix personnes se sont inscrites le soir même pour venir slamer lors du micro ouvert.
À noter que le micro ouvert vous donne l’occasion de partager avec les spectateurs vos créations en slam. C’est aussi la tribune idéale pour vous faire connaître et éventuellement vous qualifier pour participer à un prochain match.
Pour savoir comment s’inscrire à un match, cliquez.
Le prochain slam de poésie à Québec :
16 novembre prochain.
Suivez le blogue au cours des prochaines semaines pour la suite des informations.
Un compte-rendu du slammestre, André Marceau
avec des photos de Claude Antar
Un retour attendu de l’inattendu
Massés au Café-bar l’AgitéE afin d’assister à la première joute de la nouvelle saison en slam à Québec, les spectateurs étaient nombreux, même si en début d’année les enjeux demeurent encore abstraits et les éliminatoires si lointains. On constate, en tout cas, que chaque slameur entraîne avec lui son lot de partisans, ce qui ne manque pas d’animer la salle.
Dans tout match de slam, on s’attend à entendre du slam, évidemment ; on s’attend également à avoir du plaisir ; mais, aussi et surtout, on s’attend à être étonné… on s’attend à l’inattendu.
Le Slam de poésie de lundi dernier a prodigué son lot de plaisir et de surprises, tel qu’on pouvait l’espérer. Une année encore plus enlevée s’annonce ainsi dans les faits. On peut souhaiter que les amateurs viendront nombreux à chacune des prochaines parties, pour faire honneur à la fois aux slameurs qui se jettent dans le jeu et à l’intensité chaque fois présente.
Les slameurs le 19 octobre :
Claude Antar
Denis Belley
Émie Bernier-Hudon
Thomas Langlois
Pascal Larouche
Mateüs
Sylvie Nicolas
Le slam sacrifice fut exécuté par Régis Labonté, l’un des finalistes de Québec qui se rendit à Montréal pour représenter la Capitale aux finales provinciales en septembre dernier.
Rappelons brièvement qu’une partie se déroule en deux manches. Tous les slameurs de la joute présentent un slam à la première. Seuls les slameurs qui obtiennent les cinq plus hauts scores poursuivent à la deuxième manche (indiqués en caractère gras dans la liste plus haut). Les points sont accordés par un jury formé de 5 personnes choisies aléatoirement parmi les spectateurs. Des règles régissent le jeu, comme la durée de chaque prestation limitée à trois minutes.
[Pour connaître les règlements plus en détail, cliquez ici.]
Les gagnants
3ème position : Pascal Larouche
2ème position : Sylvie Nicolas
1ère position :
Émie Bernier-Hudon.
J’agissais à titre de slammestre, tandis que Louis Desruisseaux s’affairait au chronomètre, au comptage des points et au choix des juges. Une ponctuation musicale, assurée avec allégresse par DJ Pistémique, agrémentait la soirée.
Près de dix personnes se sont inscrites le soir même pour venir slamer lors du micro ouvert.
À noter que le micro ouvert vous donne l’occasion de partager avec les spectateurs vos créations en slam. C’est aussi la tribune idéale pour vous faire connaître et éventuellement vous qualifier pour participer à un prochain match.
Pour savoir comment s’inscrire à un match, cliquez.
Le prochain slam de poésie à Québec :
16 novembre prochain.
Suivez le blogue au cours des prochaines semaines pour la suite des informations.
mercredi 14 octobre 2009
Premier slam de poésie de la nouvelle saison
Lundi 19 octobre
Ouverture des portes : 20 h 00
Au café-bar L’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec).
Entrée : 5 $
Une partie de plaisir où les mots, la voix, la bouche et le rythme nous réservent des surprises.
Une quatrième saison de la Ligue québécoise de slam (LiQS) débute et, à Québec, elle promet encore plus d’intensité, d’émotions et de plaisir. En fera foi la première joute du 19 octobre qui marquera le coup d’envoi de l’année. Une partie qui s’annonce des plus enlevantes.
Huit slameurs se démèneront pour gagner la faveur du public dans une compétition amicale. Chacun n’aura que trois minutes pour convaincre un jury choisi au hasard dans l’assistance. Le slameur ne peut utiliser que le pouvoir de sa prestation et de ses mots (sans accessoire, ni instrument de musique)… au slam de poésie, le grand maître du jeu, c’est le public ! Et que la poésie gagne !
De nouvelles figures apparaîtront dans le monde du Slam de poésie
à Québec en cours de saison, comme l’indique ce premier match où déjà deux slameurs se soumettront pour la première fois au jugement du jury.
Les slameurs
Claude Antar
Denis Belley
Émie Bernier-Hudon
Thomas Langlois
Pascal Larouche
Mateüs
Sylvie Nicolas.
Slammestre : André Marceau.
Juge de ligne : Louis Desruisseaux.
Ponctuation musicale : DJ Pistémique.
Avis aux poètes : un Micro ouvert précédera la partie, venez participer à cette fête de l’oralité (arrivez tôt pour vous inscrire). Le micro ouvert est également la tribune idéale pour vous faire connaître et, éventuellement, participer à une joute (si tel est votre désir).
Pour savoir comment vous inscrire et participer, à titre de slameur, à une prochaine joute, cliquez.
Pour connaître les règlements d’un slam de poésie, cliquez.
Présenté par SLAM cap et le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), chaque Slam de poésie à Québec se tient le troisième lundi du mois, au café-bar l’AgitéE.
Merci à L’AgitéE ainsi qu’à nos commanditaires : Réserve phonique, Le loup de gouttière.
dimanche 11 octobre 2009
Retour sur le Vendredi de poésie du 9 octobre
Texte et édition :
André Marceau
Photos : Claude Antar
Les bons moments vécus en poésie méritent d’être soulignés, voilà pourquoi nous vous présentons un petit retour sur le rendez-vous des Vendredis de poésie (VdP) du 9 octobre dernier. Encore une fois, la salle était pleine de spectateurs qui furent comblés en poésie, celle des invités du mois, puis des participants au micro ouvert en seconde partie.
Les invités :
Kim Doré, Bernard Grondin, Jean-François Poupart, Odile Marie Tremblay.
Le titre de la soirée, « Conteurs d’os », s’ouvrait encore une fois à toutes les directions et à toutes les démarches…
Les os, qui constituent la charpente (le squelette) de tout vertébré, s’avèrent la partie du corps qui persiste le plus longtemps après la mort des individus. Ils traversent les siècles, voire les millénaires, et peuvent nous conter beaucoup sur notre passé lointain. Les os d’un individu peuvent aussi raconter beaucoup à propos de son histoire personnelle (les chocs et accidents, les carences alimentaires, etc) et peuvent même indiquer une partie de son avenir. Quant à la poésie, ne dit-on pas parfois d’elle (en paraphrasant Rabelais) qu’elle cherche à atteindre la « substantifique moelle » ? Ainsi, chaque poète est un conteur d’os (et, surtout, de la substance de leur moelle).
Finalement, suivant la tradition aux VdP, la soirée a été complétée par la scène libre qui, ce mois-ci encore, a permis à près d’une vingtaine de poètes de donner vie à leur poésie, au grand plaisir des spectateurs.
La prochaine édition des Vendredis de poésie :
Vendredi 20 novembre, 20 h 30
au Tam Tam café, 421, boul. Langelier, Québec.
Entrée libre, sortie gratuite, poésie vivante.
Pour de plus amples informations, consultez ce blogue dans les prochaines semaines.
Vous pouvez écrire à : tapoesie@hotmail.com
jeudi 8 octobre 2009
Le Slam en questions
Chronique d’un slammestre
André Marceau
Slameur contre slammeur…
(Ou comment franciser le slam ?)
C’est un fait, le Slam est bien implanté dans la langue française, son apparition dans l’édition 2009 du Nouveau Petit Robert en fait foi (pour voir la chronique publiée à ce sujet, cliquez).
C’est un nouveau mot – un néologisme – et on s’interroge beaucoup quant à son orthographe.
Bon, on s’entend que le mot « slam » – qui est un anglicisme (un mot emprunté à la langue anglaise) – s’écrit « slam », tout simplement. Mais comment doit-on écrire le verbe, le nom, l’adjectif et autres substantifs qui en dérivent ?
C’est peut-être un nouveau mot qui demeure encore à créer et à développer, mais on ne peut le faire n’importe comment sans commettre quelques fautes de langue.
Dans la langue française, on forme les mots d’une certaine façon.
Par exemple, comment doit-on écrire le verbe :
« slamer » ou « slammer » ?
Un mot peut contenir jusqu’à trois parties distinctes, qui le désignent dans sa spécificité.
Il y a d’abord la racine (qui est le cœur du mot). « Slam » est ici la racine, évidemment.
À la racine on ajoute parfois un préfixe (devant la racine).
Ex. : « dé », comme dans « déduire », « déclin ».
Parfois on ajoute un suffixe (après la racine).
Comme dans le verbe slamer. On ajoute le suffixe « er » qui détermine de facto le groupe de verbe auquel il appartient. Ainsi, le suffixe ne consiste qu’à un « er ». Il est donc inutile de surajouter un « m » à la racine « slam ». Le verbe, c’est : slamer, avec un seul « m ».
Celui et celle qui participent au slam, qui le pratiquent, comment écrit-on le nom qui les désigne : « slameur / slameuse » ou
« slammeur / slammeuse » ?
À l’instar de celui du verbe, le suffixe du nom ne comporte pas de
« m » : « eur » (masculin) et « euse » (féminin), le nom s’écrira donc « slameur » et « slameuse ». Avec un seul « m ».
Et le maître du jeu, comment écrit-on son nom : « slamestre » ou « slammestre » ?
Ici, le suffixe, c’est mestre (qui signifie maître), donc le nom s’écrit
« slammestre » (avec deux « m »).
On pourrait également dire d’un poème qu’il est slamable, lorsqu’on le trouve particulièrement efficace pour le slam, de par son rythme ou sa musicalité.
Et on ajouterait à la racine et au suffixe, le préfixe « in », pour dire d’un poème qu’il se prête mal au slam : inslamable.
Mais seul l’avenir nous apprendra tous les mots, bien français, qui dériveront de ce nouvel emprunt à la langue anglaise… Et slam !
Comment participer à un slam de poésie, cliquez ici.
Les règlements du Slam de poésie, cliquez ici.
André Marceau
Slameur contre slammeur…
(Ou comment franciser le slam ?)
C’est un fait, le Slam est bien implanté dans la langue française, son apparition dans l’édition 2009 du Nouveau Petit Robert en fait foi (pour voir la chronique publiée à ce sujet, cliquez).
C’est un nouveau mot – un néologisme – et on s’interroge beaucoup quant à son orthographe.
Bon, on s’entend que le mot « slam » – qui est un anglicisme (un mot emprunté à la langue anglaise) – s’écrit « slam », tout simplement. Mais comment doit-on écrire le verbe, le nom, l’adjectif et autres substantifs qui en dérivent ?
C’est peut-être un nouveau mot qui demeure encore à créer et à développer, mais on ne peut le faire n’importe comment sans commettre quelques fautes de langue.
Dans la langue française, on forme les mots d’une certaine façon.
Par exemple, comment doit-on écrire le verbe :
« slamer » ou « slammer » ?
Un mot peut contenir jusqu’à trois parties distinctes, qui le désignent dans sa spécificité.
Il y a d’abord la racine (qui est le cœur du mot). « Slam » est ici la racine, évidemment.
À la racine on ajoute parfois un préfixe (devant la racine).
Ex. : « dé », comme dans « déduire », « déclin ».
Parfois on ajoute un suffixe (après la racine).
Comme dans le verbe slamer. On ajoute le suffixe « er » qui détermine de facto le groupe de verbe auquel il appartient. Ainsi, le suffixe ne consiste qu’à un « er ». Il est donc inutile de surajouter un « m » à la racine « slam ». Le verbe, c’est : slamer, avec un seul « m ».
Celui et celle qui participent au slam, qui le pratiquent, comment écrit-on le nom qui les désigne : « slameur / slameuse » ou
« slammeur / slammeuse » ?
À l’instar de celui du verbe, le suffixe du nom ne comporte pas de
« m » : « eur » (masculin) et « euse » (féminin), le nom s’écrira donc « slameur » et « slameuse ». Avec un seul « m ».
Et le maître du jeu, comment écrit-on son nom : « slamestre » ou « slammestre » ?
Ici, le suffixe, c’est mestre (qui signifie maître), donc le nom s’écrit
« slammestre » (avec deux « m »).
On pourrait également dire d’un poème qu’il est slamable, lorsqu’on le trouve particulièrement efficace pour le slam, de par son rythme ou sa musicalité.
Et on ajouterait à la racine et au suffixe, le préfixe « in », pour dire d’un poème qu’il se prête mal au slam : inslamable.
Mais seul l’avenir nous apprendra tous les mots, bien français, qui dériveront de ce nouvel emprunt à la langue anglaise… Et slam !
Comment participer à un slam de poésie, cliquez ici.
Les règlements du Slam de poésie, cliquez ici.
Libellés :
Le Slam en questions,
Slam de poésie,
slam et langue
lundi 5 octobre 2009
Prochain Vendredi de poésie
Vendredi 9 octobre,
20 h 30,
au Tam Tam Café
(421, boul. Langelier – à l’angle du boul. Charest est, à Québec)
Entrée libre, sortie gratuite, poésie dégelée.
Comme le veut la coutume aux Vendredis de poésie du TAP, la scène libre suivra une première partie avec des poètes invités.
Les os, qui constituent la charpente (le squelette) de tout vertébré, s’avèrent la partie du corps qui persiste le plus longtemps après la mort des individus. Ils traversent les siècles, voire les millénaires, et peuvent nous conter beaucoup sur notre passé lointain. Les os d’un individu peuvent aussi raconter beaucoup à propos de son histoire personnelle (les chocs et accidents, les carences alimentaires, etc) et peuvent même indiquer une partie de son avenir. Quant à la poésie, ne dit-on pas parfois d’elle (en paraphrasant Rabelais) qu’elle cherche à atteindre la « substantifique moelle » ? Ainsi, chaque poète est un conteur d’os (et, surtout, de la substance de leur moelle).
Invités :
Kim Doré (Mtl), Bernard Grondin, Jean-François Poupart (Mtl), Odile Marie Tremblay.
Avis aux poètes : scène libre !
Venez donner vie à la scène dans vos mots et par votre présence (en lecture, en interprétation ou en performance) ! Inscription à compter de 20 h 00.
Animateur : André Marceau.
Présentés par le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), en partenariat avec le Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC) et le Tam Tam Café, ainsi qu’avec l’aide de l’Entente de développement culturel (Ville de Québec et Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec), les Vendredis de poésie ont lieu chaque second vendredi du mois depuis 1998.
20 h 30,
au Tam Tam Café
(421, boul. Langelier – à l’angle du boul. Charest est, à Québec)
Entrée libre, sortie gratuite, poésie dégelée.
Comme le veut la coutume aux Vendredis de poésie du TAP, la scène libre suivra une première partie avec des poètes invités.
Les os, qui constituent la charpente (le squelette) de tout vertébré, s’avèrent la partie du corps qui persiste le plus longtemps après la mort des individus. Ils traversent les siècles, voire les millénaires, et peuvent nous conter beaucoup sur notre passé lointain. Les os d’un individu peuvent aussi raconter beaucoup à propos de son histoire personnelle (les chocs et accidents, les carences alimentaires, etc) et peuvent même indiquer une partie de son avenir. Quant à la poésie, ne dit-on pas parfois d’elle (en paraphrasant Rabelais) qu’elle cherche à atteindre la « substantifique moelle » ? Ainsi, chaque poète est un conteur d’os (et, surtout, de la substance de leur moelle).
Invités :
Kim Doré (Mtl), Bernard Grondin, Jean-François Poupart (Mtl), Odile Marie Tremblay.
Avis aux poètes : scène libre !
Venez donner vie à la scène dans vos mots et par votre présence (en lecture, en interprétation ou en performance) ! Inscription à compter de 20 h 00.
Animateur : André Marceau.
Présentés par le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP), en partenariat avec le Centre communautaire Jacques-Cartier (CJC) et le Tam Tam Café, ainsi qu’avec l’aide de l’Entente de développement culturel (Ville de Québec et Ministère de la culture, des communications et de la condition féminine du Québec), les Vendredis de poésie ont lieu chaque second vendredi du mois depuis 1998.
Les invités du mois, et leurs dernières publications…
Kim Doré : Maniérisme le diable, poésie, éditions Poètes de brousse, 2008 ;
Jean-François Poupart : Toujours vert, roman, éditions Coups de tête, 2009 ;
Odile Marie Tremblay : Poèmes du lendemain 17, poésie, Écrits des Forges (2ème Prix Alphonse-Piché 2008).
Kim Doré : Maniérisme le diable, poésie, éditions Poètes de brousse, 2008 ;
Jean-François Poupart : Toujours vert, roman, éditions Coups de tête, 2009 ;
Odile Marie Tremblay : Poèmes du lendemain 17, poésie, Écrits des Forges (2ème Prix Alphonse-Piché 2008).
vendredi 2 octobre 2009
Retour sur le SLAMsession du 29 septembre
Quelques changements au SLAMsession cette année
Texte et édition : André Marceau
Photos : Claude Antar
Tel que promis, les rendez-vous des SLAMSsessions sont de retour avec l’automne. Le premier SLAMsession de la nouvelle saison, se déroulait dans un nouveau lieu d’accueil : le chaleureux café Babylone.
Et pour la première un nombre bien enthousiasmant d’amis du Slam et de la poésie était présent. Tout comme le plaisir qui, malgré quelques ajustements qui restent à effectuer, fut bel et bien au rendez-vous.
Rappelons que les SLAMsessions offrent un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités.
Chaque mois, nous recevons des slameurs invités, sélectionnés parmi ceux qui participent aux Slams de poésie (les joutes).
Les invités du mois :
Émie Bernier-Hudon
Régis Labonté
José Pouliot, alias PouYO
Un léger changement est à noter aux SLAMsessions, cette année : je serai secondé à l’animation par un co-animateur différent chaque mois. Ce mois-ci, Annie Beaulac fut la coanimatrice.
Encore une fois, on pouvait s’inscrire au micro ouvert le soir même et, heureusement, quelques-uns ne se sont pas gênés pour y faire honneur, contribuant ainsi à la variété de prestations au SLAMsession.
Prochain rendez-vous en slam…
Premier Slam de poésie de la saison 2010
(Match avec des points, des juges et un gagnant)
Lundi 19 octobre
Au Café-bar L’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec)
Ouverture des portes : 20 h 00
Pour plus d’informations, surveillez ce blogue
Pour nous joindre : slamcap@live.ca
Texte et édition : André Marceau
Photos : Claude Antar
Tel que promis, les rendez-vous des SLAMSsessions sont de retour avec l’automne. Le premier SLAMsession de la nouvelle saison, se déroulait dans un nouveau lieu d’accueil : le chaleureux café Babylone.
Et pour la première un nombre bien enthousiasmant d’amis du Slam et de la poésie était présent. Tout comme le plaisir qui, malgré quelques ajustements qui restent à effectuer, fut bel et bien au rendez-vous.
Rappelons que les SLAMsessions offrent un espace-temps ouvert à la création de tout un chacun dans le vaste monde de la poésie vivante. Concrètement, il s’agit d’un micro ouvert pour lequel on s’inscrit le soir même, mais dont les participants sont présentés en alternance avec quelques poètes spécialement invités.
Chaque mois, nous recevons des slameurs invités, sélectionnés parmi ceux qui participent aux Slams de poésie (les joutes).
Les invités du mois :
Émie Bernier-Hudon
Régis Labonté
José Pouliot, alias PouYO
Un léger changement est à noter aux SLAMsessions, cette année : je serai secondé à l’animation par un co-animateur différent chaque mois. Ce mois-ci, Annie Beaulac fut la coanimatrice.
Encore une fois, on pouvait s’inscrire au micro ouvert le soir même et, heureusement, quelques-uns ne se sont pas gênés pour y faire honneur, contribuant ainsi à la variété de prestations au SLAMsession.
Prochain rendez-vous en slam…
Premier Slam de poésie de la saison 2010
(Match avec des points, des juges et un gagnant)
Lundi 19 octobre
Au Café-bar L’AgitéE (251, rue Dorchester, Québec)
Ouverture des portes : 20 h 00
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