jeudi 4 juillet 2013

Les champions de la Capitale 2013

Olivier Parent

Le jour, je suis moniteur d’un terrain de jeu ou étudiant en lettre et la nuit je fais semblant d’être un slameur.

J’ai commencé à slamer par amour des mots et goût du défi. Après avoir assisté à ma toute première soirée, je ne pouvais pas ne pas essayer. Le slam donne le micro à tous, alors je l’ai saisi et depuis je le garde en main.

J’aime les soirées slam pour plusieurs raisons. J’aime la compétition qui nous pousse au dépassement. C’est une raison d’écrire quelque chose de bien qui se partage et non pas une poésie solitaire. Mais j’aime surtout le slam pour les textes des autres. Les différents styles, les différentes visions rendent chaque soirée unique. La beauté des mots est toujours là, mais n’a jamais le même visage. Je n’écris jamais avec autant de plaisir qu’à la fin d’une soirée de slam. Faut croire qu’écouter la poésie des autres fait ressortir la mienne.

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