mercredi 29 septembre 2010

Grand Slam 2010

Finale du Québec en Slam de poésie
(Dimanche 19 et lundi 20 septembre)

Tout petit-petit bilan du slammestre de la Capitale, André Marceau

Le quatrième Grand Slam du Québec présenté par la Ligue québécoise de slam (LiQS) nous a offert encore un grand moment pour le Slam au Québec. Inscrite dans la programmation officielle du Festival international de la littérature (FIL) et se déroulant sur la scène du Lion d’or à Montréal, la finale québécoise en slam mérite bien ce contexte, à la mesure de son panache.

Évidemment, une finale nationale réuni des slameurs de haut calibre et le spectacle qui nous a été ainsi donné s’avéra être l’exceptionnelle manifestation de la parole vivante que nous pouvions espérer.

Rappelons que le Grand Slam, à titre de finale provinciale en Slam, vient boucler une année entière en slam de poésie pour l’ensemble des équipes de la LiQS, réparties en divers endroits du Québec. Bravo aux slameurs et slameuses participants et, surtout, à tous les slammestres qui organisent mois après mois des slams dans leur région, rendant cette finale possible.

La LiQS compte six villes participantes en Slam de poésie depuis 2009, soit : Gatineau (Slamoutaouais), Lanaudière (Slamlanaudière), Montréal (Slamontréal), Québec (Slam cap), Sherbrooke (Slamestrie) et Trois-Rivières (Slam Mauricie).

Six équipes s’affrontaient donc amicalement, voire en toute complicité et partageaient la scène, le travail de préparation et jusqu’au virus influenza, dans le but de participer à répandre un tout autre virus, celui du slam !

Merci et bravo à tous les slammestres, les coachs et les slameurs, les officiels du jeu, les régisseurs et techniciens, etc. Plus de cinquante personnes directement impliquées et réunies pour un show incomparable.

Voilà, selon moi, l’essentiel du Grand Slam, comme pour tout bon Slam de poésie. Quant au reste : les règlements, les points, les gagnants, tout ça, au fond, ne sert que de contexte et de prétexte afin de mettre en avant plan la poésie (ou du moins la parole vivante) avec ce qu’elle comporte de plus stimulant.

L’équipe de Québec s’est mieux classée que par les années précédentes et nous comptons même dans nos rangs un médaillé d’argent (voir plus bas).

Cependant, le Slam n’est qu’un jeu auquel se prêtent les slameurs et ce jeu ne se veut ni rigoureux, ni prestigieux. Il faut prendre les résultats avec un grain de sel et, ce, que l’on soit parmi les meilleurs scoreurs ou parmi les «moins bons» scoreurs.

C’est donc sans aucune discrimination que je félicite tous les slameurs et toutes les slameuses qui ont participé au Slam de poésie dans leur région au cours de l’année 2010.

Mais, bon, en toute légitimité vous vous attendez à ce que je vous dévoile les résultats du Grand slam, les voici…


Les villes


La ville gagnante : Montréal
Deuxième position : Sherbrooke
Troisième position : Gatineau ex aequo Québec
Quatrième position : Lanaudière
Cinquième position : Trois-Rivières

Les slameurs (solo)
Médaillé d’or :
David Goudreault
(Sherbrooke)
Médaillé d’argent :
Thomas Langlois
(Québec)
Médaillé de bronze :
Ivy
(Montréal).

Les deux autres finalistes, qui obtinrent respectivement la quatrième et la cinquième position : de Montréal, Catherine Dorion (pour la 2ème année consécutive) et, de Gatineau, D-Track.

La saison 2011 en Slam de poésie, à Québec, débutera dès le mois d’octobre (lundi 18). D’ici là, nous présenterons d’autres soirées et activités de poésie à Québec. Je vous invite à suivre ce blogue pour la suite…

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