jeudi 5 mai 2011

Les finalistes 2011

Olivier Parent

Je suis étudiant en secondaire 5 à l’ESRC, ce n’est pas ma vocation, mais j’ai presque terminé. J’entre l’année prochaine au programme littérature du Cegep Garneau, question d’améliorer ma technique et de découvrir des auteurs inconnus.

J’ai découvert le slam à travers Grand Corps Malade. J’ai trouvé ses textes intéressants et je me suis demandé s’il y avait des soirées slam à Québec. Notre bon vieux Google m’a vite déniché SLAM cap et j’ai eu droit au poste de juge pour mon premier match à l’AgitéE. J’ai adoré et me suis donné 1 mois pour monter sur scène. 7 mois plus tard, j’ai lu un texte de 30 secondes tout en vibrant de stress avec des caillots d’adrénaline coagulée dans les tempes. Ce fut un de mes plus beaux moments et j’y suis retourné le mois suivant.

Les soirées slam permettent d’entendre des textes incroyables, on y rencontre des gens supers et l’ambiance est bonne, mais ce que je préfère, c’est la compétition. Pas parce que c’est important d’être le meilleur, mais parce que cela pousse à se dépasser, à essayer des trucs nouveaux et à écrire pour la déclamation. Le système de pointage est très subjectif, mais c’est ce qui fait l’essence du slam (ça fait aussi une excellente excuse si on fait moins de points une soirée, Héhé…). En gros, je ne prends pas ça trop au sérieux, mais j’ai toujours hâte au prochain match.